Le travail présenté ici fait partie de mon mémoire de diplôme "Nouvelles trajectoires, Ivry-sur-Seine, de l'insoutenable démesure au sauvage nécessaire" et fut présenté le 7 Juillet à Versailles devant un jury composé des trois paysagistes dplg, une journaliste et un architecte. Il fait partie d'une réflexion sur l'incinérateur d'Ivry-sur-Seine, qui est le plus grand d'Europe en terme de capacité d'incinération et qui sera prochainement remplacé par un centre de Tri-Mécano-Biologique (TBM) pour 2 milliards d'euros. Le projet de paysage considère les 32% de matière organique de nos poubelles qui sont incinérés comme un gisement de biomasse qui permettrait la régénération des sols pollués de la frange industrielle d'Ivry. Ce projet envisage de rendre la métropole francilienne plus résiliante en créant des espaces de nature sauvage dans un premier temps puis des espaces à habiter, autonomes en énergie grâce à une valorisation perpétuelle des déchets. On tend alors vers de nouvelles trajectoires de développement des villes en cherchant un équilibre entre tissus urbain ancien et espaces de maturation pour un retour d'une forme de nature nécessaire.